Grande Echelle, Grand Impact
Cet article est une traduction du post « Big scale, big impact » paru sur le blog de Seth Godin le 23 juin 2025. Je le reproduis ici avec sa très aimable permission.
Les Beatles ont changé la musique. Starbucks a changé le café. Peut être que votre projet vise lui aussi à toucher un large public.
Les consultants parlent de part de marché. Quel pourcentage du marché disponible votre idée a-t-elle atteint ? Personne n’arrive à toucher tout le monde, mais de nombreuses organisations recherchent activement à créer une situation de monopole, ou bien à minima à être l’un acteur de taille de leur secteur.
Ce désir va à l’encontre de l’idée de viser le plus petit marché viable possible. Lorsque nous recherchons les effets d’échelle et la part de marché maximale, nous devons viser tout le monde. Nous devons être modéré, moyen, ne pas faire de vagues, et tenter de devenir le choix normal, pratique, populaire.
Et au cours de ce périple, les dirigeants qui travaillent dur se disent : « Hé, après tout, si nous visons 40 % de parts de marché et que nous n’en obtenons que 3 %, tout ira bien ».
Le problème, c’est que l’on n’atteint pas 3 % d’un marché en essayant d’obtenir 40 % et en échouant.
On y parvient en se concentrant avec application sur les 1 %, et en faisant un si bon travail pour eux que la nouvelle se répand.
Le plus petit marché viable vous permet de rester concentré, de croître et de maintenir un cap. La plus petite audience possible exige de l’humilité, du courage et de la responsabilité.
Au lieu de chercher à échouer sur la voie de la réussite, il est certainement plus judicieux de s’engager sur la voie de l’amélioration.